La Voisine

Ici je vais tenter de revenir sur les mille et une péripéties de mes tribulations amoureuses, avec celle qui restera à jamais l'égérie, la chimère, l'inspiratrice, la pasionaria, le dragon, le leitmotiv, en un mot l'âme de VM (et de Barta', c'est-à-dire d'Aros, donc de Tacki, donc du moteur de jeu et de tous ses épigones sur pattes ou sur vélo). Comme je dois sortir, j'annonce solennellement ma 243ème rupture avec M*, bien plus brutale que les autres - si c'est possible - mais momentanée (le mariage est programmé pour 2015, je devrais normalement connaître d'ici là 4 autres clash de la même intensité, 977 réconciliations, 628 plaies et bosses, 15 oaristys, quelques baisers volés les soirs de pleine lune, si les statistiques sont respectées), forcément, parce que Don Quixote n'abdiquera jamais, et qu'il a déjà triomphé. Je tenterai de résumer ici quelques-uns des feuilletons les plus fascinants de cette tragédie à l'ancienne, qui mêle le burlesque au roman noir, les valentines désabusées aux bleuettes enamourées, la logique-à-la-Logan aux froids calculs de nos meilleurs geeks.

Dieux qu'il s'en est passé, depuis ! J'en ai assez de chevaucher ma walkyrie (chacun la sienne ) sous les fracas des tonnerres, j'aspire à un peu de calme, un peu de luxe, et même un peu de volupté. C'est un sabbat rythmique, extrêmement rythmique ( http://www.accents-poetiques.com/?Nuit-du-Walpurgis-classique ), mais ça n'a rien d'un jardin de Lenôtre ou d'un tableau de Watteau, c'est du Caravage, du Füssli ou du G.-A. Mossa.